Le vieil Arbre




La pluie porte les nuages sortant de la nuit
Et accompagne l'orage qui fuit l'ennui,
La pluie se défoule et le vent se déchaine,
Souffletant l'herbe basse, déversant leur haine.
Mes larmes coulent dans l'herbe blanche,
Les bourrasques secouent mes branches
Qui flagellent l'aurore, châtient les nues,
Elles ne cherchent qu'une issue.

R. Un vieil arbre cambré par le temps,
Un vieillard chambré par les gens.
Un vieil arbre cambré par le temps,
Un vieillard chambré par les gens.
Je sais, je n'en ai plus pour très longtemps,
Je me rappelle ma vie tout en pleurant.
Un vieil arbre cambré par le temps,
Un vieillard chambré par les gens.

Ma vie fut courte, mais éprouvante,
Chaque nuit je vivais une épouvante;
Je dormais peut-être à la belle étoile,
J'aurais préféré la chaleur d'un bon poêle.
Je ne mangeais pas beaucoup et pas toujours,
Je décidais ma route au jour le jour,
La plupart du temps j'étais solitaire,
J'aurais juste voulu quelqu'un de solidaire.

R. Un vieil arbre cambré par le temps,
Un vieillard chambré par les gens.
Un vieil arbre cambré par le temps,
Un vieillard chambré par les gens.
Je sais, je n'en ai plus pour très longtemps,
Je me rappelle ma vie tout en pleurant.
Un vieil arbre cambré par le temps,
Un vieillard chambré par les gens.

Je me retrouve seul et sans un sous,
Seul avec mon chien envahit de poux.
Il ne comprend pas, mais lui m'écoute,
Alors que toi qui passe, je te dégoûte.



Musique et paroles Denny Hohmann, © 2002 Tous droits réservés